Autrans (38) | Mon chien voyage

Août 2025

Randonnées dans le Vercors

Pour le long week-end du 15 août, nous avons mis le cap sur le Vercors, avec comme point de chute le charmant village d’Autrans. Trois jours d’air pur et de paysages grandioses nous attendaient, entre forêts, crêtes et panoramas à couper le souffle. Au programme : des randonnées, dont une grande première pour Vaïka sur de longues distances avec du dénivelé. Elle a relevé le défi avec bravoure et a su tenir le rythme ! On vous emmène avec nous à la découverte de ce coin préservé de France, parfait pour s’évader et se ressourcer.

Sommaire

Autrans

Plateau de Gève

Logistique et itinéraire

Cascade de la Fauge

Alpage de la Molière

Côte 2000

Autrans-Méaudre en Vercors : une destination dog friendly ?

Autrans-Méaudre-en-Vercors est l’exemple parfait du village de montagne où l’on se sent instantanément bien. Niché dans un cadre naturel exceptionnel, il combine authenticité, convivialité et dynamisme. Dès l’arrivée, on a cette impression agréable d’être accueilli “comme à la maison”, sans jamais ressentir la lourdeur des stations trop touristiques.

L’ambiance est positive, simple et chaleureuse. Le village dispose de tout ce qu’il faut sur place : commerces de bouche pour les gourmets, terrasses animées où il fait bon s’attarder, piscine, et même un cinéma avec une programmation variée – un vrai luxe pour un village de montagne ! Côté terroir, les alentours regorgent de fermes où l’on peut se procurer directement des produits locaux, en particulier le fameux Bleu du Vercors-Sassenage, incontournable pour les amateurs de fromage.

À l’office du tourisme, l’accueil est à l’image du village : souriant et serviable. On y trouve des itinéraires de randonnées soigneusement préparés, ainsi que des brochures détaillant les curiosités à découvrir dans les environs. L’été, Autrans est particulièrement dynamique : luge d'été pour les amateurs de sensations, location facile de VTT électriques pour parcourir le Via Vercors, animations culturelles et festives qui rythment la vie du village. Tout cela sans jamais perdre son authenticité.

Et bien sûr, pour ceux qui voyagent avec leur chien, Autrans est un véritable paradis. Les randonnées sont accessibles et adaptées, les terrasses accueillent volontiers les compagnons à quatre pattes, les refuges proposent spontanément une gamelle d’eau… et les chiens peuvent profiter d’une liberté rare sur les sentiers, toujours sous surveillance.

Ajoutez à cela la sérénité des paysages et la diversité des activités, et vous obtenez une destination qui allie nature, confort et plaisir, aussi bien pour les humains que pour leurs fidèles compagnons.

Logistique et itinéraire

Comme à notre habitude, nous avons privilégié le train pour ce séjour – une évidence pour éviter la cohue du week-end du 15 août, réputé comme l’un des plus chargés sur les routes en France.

Sans trafic, Google Maps annonçait déjà 6h de route depuis Paris… autant dire que ce n’était pas une option envisageable ! Nous avons donc hésité entre un trajet en train jusqu’à Lyon puis une voiture de location (avec le risque des bouchons autour de l’agglomération lyonnaise), ou bien un train direct jusqu’à Grenoble.

C’est finalement cette deuxième option que nous avons choisie : 3 heures de TGV depuis Paris, puis 45 minutes de voiture pour rejoindre Autrans. Une combinaison simple, fluide et sans stress !

Les agences de location se trouvent juste à la sortie de la gare – pratique –, et nous avions opté pour Sixt. Petit conseil : prenez le temps de comparer les loueurs, cela peut vraiment faire la différence.

Même si nous connaissons déjà assez bien les environs grâce à de précédents séjours, c’était la première fois que nous découvrions le Vercors avec Vaïka. Pour choisir nos randonnées, nous avons pris en compte plusieurs critères bien précis : l’ombre, indispensable en plein mois d’août avec 35 °C au compteur ; la beauté des paysages, bien sûr ; une distance raisonnable pour ne pas surestimer l’endurance de Vaïka ; la proximité, à moins de 30 minutes de notre logement ; et enfin, la cerise sur le gâteau, la présence d’un point d’eau. Rien de tel qu’une cascade pour allier fraîcheur et motivation !

Notre itinéraire :

JOUR 1 : Train Paris - Grenoble (15:14-18:13). Récupération de la voiture de location, courses sur le chemin. Arrivée à Autrans en soirée.

JOUR 2 : Randonnée "Circuit des crêtes et de l'alpage de la Molière"

JOUR 3 : Randonnée "Le Bec de l'Orient et le pas de la Clé depuis Gève"

JOUR 4 : Randonnée "Cascade de la Fauge depuis les Glovettes" puis montée en télécabine à côte 2000. Train Grenoble - Paris (18:45-21:46)

Circuit des crêtes et de l'alpage de la Molière

Quelques chiffres sur la randonnée :

Distance : 14,98 km
Dénivelé positif : + 703 m
Dénivelé négatif : - 694 m
Point haut : 1 701 m
Point bas : 1 095 m

Pour cette première journée, nous avons choisi une randonnée qui mêle crêtes, alpages et panoramas grandioses. C'est une randonnée que nous avions déjà faite mais qui nous avait marquée et que nous avons eu plaisir à reparcourir. Depuis le sentier, on profite de superbes vues sur la Chartreuse, Belledonne et une partie du Vercors, aussi bien en longeant les crêtes qu’en traversant les alpages.

Le départ se fait depuis le hameau du Truc, où l’on peut garer son véhicule (parking vite plein, arriver tôt). Nous avions prévu de suivre la trace GPS… mais fidèles à nos habitudes, nous nous sommes trompés de chemin et avons attaqué par une forte montée ! Un effort intense, mais largement récompensé par la beauté des paysages tout au long de l’ascension. Le sentier, ombragé, rendait la montée plus agréable.

En arrivant sur les crêtes, nous avons cheminé à travers bois, profitant de points de vue spectaculaires. Puis la randonnée se poursuit sur quelques kilomètres de plat, en plein soleil, au milieu des vaches qui paissaient tranquillement. Vaika a été très sage au milieu du troupeau imposant de vaches. Elle n'en menait pas large : un lévrier n'est clairement pas un chien de berger !

Ce fut le enfin le moment choisi par Vaïka pour exprimer toute sa joie : roulades dans l’herbe, zoomies et courses effrénées… manifestement, la montée ne l’avait pas fatiguée ! Mais l’enthousiasme fut de courte durée : sous la chaleur, elle a vite montré des signes de fatigue. Heureusement, nous avions prévu son manteau rafraîchissant, un accessoire précieux que nous recommandons vivement pour les randonnées estivales avec son chien. Nous recommandons la marque Sofadogwear chez qui nous avions déjà commandé la combinaison intégrale pour la Finlande. Leur vêtements sont de grande qualité et taillent parfaitement bien.

Notre pause déjeuner au refuge de la Molière fut un vrai bonheur : cadre superbe, cuisine maison, généreuse et savoureuse, avec même des options végétariennes. De quoi reprendre des forces avant la descente. A noter qu'il est fortement conseillé de réserver !

Le retour vers Autrans se fait tranquillement à travers la forêt, à l’abri du soleil, parfait pour finir en douceur.

Cette randonnée est vraiment un incontournable si vous séjournez à Autrans. À noter pour ceux qui souhaitent raccourcir la marche : il est possible d’accéder directement au plateau de la Molière grâce à une navette en été. Nous recommandons de faire la randonnée dans le sens proposé par Visorando. A noter que nous avons croisé peu de monde sur le chemin, même en ce week-end du 15 août. La plupart des personnes semblent arriver directement au plateau en navette et marcher aux alentours (ou simplement déjeuner au refuge). Il y a donc davantage de monde sur les crêtes.

Le Bec de l'Orient et le pas de la Clé depuis Gève

Quelques chiffres sur la randonnée :

Distance : 10,49 km
Dénivelé positif : + 432 m
Dénivelé négatif : - 434 m
Point haut : 1 552 m
Point bas : 1 286 m

Notre deuxième randonnée fut une autre pépite, cette fois au départ du plateau de Gève, connu l’hiver pour ses pistes de ski nordique. Nous avons entamé l’ascension par une large piste forestière, pas spécialement charmante au départ, mais très agréable pour progresser à l’ombre des arbres par forte chaleur. Plus on avance, plus le décor devient captivant.

Le premier arrêt marquant fut le monument en mémoire du crash d’avion du 2 février 1944. En lisant l’inscription, nous avons été particulièrement touchés : la plupart des victimes avaient à peine une vingtaine d’années. Un lieu de mémoire émouvant qui rappelle durement le poids de la Seconde Guerre mondiale dans la région.

Nous avons ensuite continué jusqu’au camp des Cartaux, ancien repaire de résistants, témoin discret mais fort de l’histoire du Vercors. C'est un bon endroit pour s'accorder une pause. On y trouve désormais un refuge avec possibilité de faire du feu et des ustensiles de cuisine.

Puis le sentier nous a conduits jusqu’à un précipice saisissant : à ras de falaise, la vue se déploie sous nos pieds, magnifique mais impressionnante. C’est un passage où il est indispensable de garder son chien en laisse – ce que nous avons fait avec Vaïka. La suite du parcours longe les crêtes, offrant des panoramas spectaculaires mais exigeant la même vigilance.

Enfin, nous avons atteint le carrefour du Pas de la Clé, d’où commence la descente. Celle-ci nous a ramenés tranquillement au plateau, où nous avons conclu la randonnée par une pause bien méritée au refuge de Gève. L’accueil y est chaleureux et la cuisine maison, copieuse et savoureuse. Mention spéciale pour les excellentes tartes aux myrtilles : un vrai régal après l’effort ! A noter qu'ils ne prennent pas de réservation.

Côté fréquentation, nous n'avons croisé quasi personne lors de la montée puis quelques personnes aux points d'intérêt. Il y avait par contre du monde à notre arrivée sur le plateau de Gève et nous avons eu de la chance d'avoir de la place pour le déjeuner au refuge. En effet, il y a de nombreux départs de randonnées depuis le plateau et également des activités telles que du poney pour les enfants.

Balade à la cascade de la Fauge

Quelques chiffres sur la randonnée :

Distance : 5,23 km
Dénivelé positif : + 171 m

Pour notre dernier jour dans le Vercors, nous cherchions une randonnée simple et rapide, puisqu’un train retour vers Paris nous attendait en soirée. Nous avons opté pour une balade assez fréquentée menant à la cascade de la Fauge, un site naturel très apprécié des familles. Le sentier, accessible à tous, longe un cours d’eau et serpente en sous-bois presque tout le long, ce qui en fait une sortie parfaite lors des chaudes journées d’été.

À l’approche de la cascade, Vaïka a été intriguée par le bruit et la fraîcheur de l’eau : elle s’est approchée timidement, avant de repartir aussitôt, impressionnée par le grondement de la chute ! Une scène amusante qui restera dans nos souvenirs.

Seul petit bémol de cette randonnée : le début et la fin se font sur route goudronnée, un peu monotone par rapport au reste. Mais cela n’enlève rien au charme de cette promenade facile et rafraîchissante, idéale pour conclure un séjour en beauté. La cascade de la Fauge, avec son cadre verdoyant et apaisant, offre une belle parenthèse de fraîcheur avant de reprendre la route.

Télécabine et déjeuner à la côte 2000

Ayant terminé notre balade à la cascade de la Fauge relativement tôt, nous avons décidé de prolonger la journée en empruntant le télécabine de la Côte 2000.

Pour Vaïka, c’était une première ! Après avoir déjà pris le train, l’avion, le métro, la voiture, la camionnette et même l’hydravion, il ne manquait plus que la télécabine à sa collection d’expériences. Sans surprise, elle s’est montrée parfaitement à l’aise, comme si de rien n’était. Comble du luxe : nous avions la cabine rien que pour nous trois.

L’ascension est agréable et le tarif reste raisonnable (10 € A/R par personne), avec un vrai plus : les chiens sont non seulement admis, mais gratuits. Autre bon point, les chèques-vacances sont acceptés. Une fois au sommet, plusieurs options s’offrent aux visiteurs : randonnée jusqu’au lac de la Moucherotte (une idée que nous gardons précieusement pour une prochaine visite), descente en VTT, kart de montagne, parapente…

Il y avait du monde, mais l’ambiance restait très détendue, sans jamais être oppressante.

Nous avons profité de la grande terrasse du restaurant d’altitude pour déjeuner. Si l’ambiance était conviviale, avec d’autres chiens présents et bien accueillis, nous avons trouvé l’attente un peu longue et les plats corrects mais sans comparaison avec les délicieux repas goûtés dans les refuges des jours précédents. Une pause agréable tout de même, qui concluait en douceur cette dernière journée au sommet.