Les étangs de Commelles
À seulement vingt minutes de train depuis la gare du Nord, les étangs de Commelles offrent une parenthèse enchantée loin du tumulte parisien. En ce doux jour d’août, nous avons troqué le bitume pour les sentiers ombragés du GR1, au cœur d’un écrin de verdure. Entre le charme d’un château au bord de l’eau, le ballet des oiseaux et le miroitement des étangs, cette balade dépaysante nous a plongées dans une atmosphère paisible et presque hors du temps.
Sommaire
Comment y aller ?
Une randonnée autour des étangs
Des crêpes en terrasse
Comment y aller ?
À la base, je cherchais une randonnée au vert facilement accessible en transports en commun. C’est grâce au site Randonavigo, véritable mine d’idées pour les marcheurs sans voiture, que j’ai découvert la randonnée des étangs de Commelles.
Nous avons donc opté pour cette escapade nature, laissant la voiture de côté pour éviter les embouteillages… et parce que Vaïka, habituée depuis toute petite aux métros et aux trains, voyage sans problème.
Depuis Paris Gare du Nord, un TER nous a emmenées en seulement 20 minutes jusqu’à Orry-la-Ville, point de départ de notre randonnée. Le samedi matin, un train passait toutes les demi-heures ; nous avons choisi celui de 9h06 pour profiter de la fraîcheur et d’éviter la foule. Bonne idée : le TER était presque vide et climatisé.
Au retour, nous avons tenté le RER D… et c’est une autre histoire : près de 50 minutes jusqu’à Châtelet, beaucoup d’arrêts et un train vite bondé. Les directs étant rares l’après-midi, mieux vaut vérifier les horaires à l’avance pour optimiser vos pauses ou votre déjeuner. Nous avons improvisé et raté le train de 15h12, mais avons trouvé refuge juste à côté de la gare dans une petite brasserie (l'Orée du bois). Idéal pour patienter à l’ombre : Vaïka a profité de la terrasse sous un parasol, sur un sol en fausse pelouse. Le gérant était très sympa, même si la serveuse — qui avait peur des chiens — nous a réservé un accueil plus mitigé.
Bref, si vous le pouvez, privilégiez vraiment l’option TER : rapide, confortable et climatisé, contrairement au RER D qui, lui, est long et souvent bondé.
Une randonnée autour des étangs
Nous nous sommes guidées grâce au traçé topographique de Randonavigo. Il suffit de disposer de l'application Visorando et de télécharger la trace GPS.
À la sortie de la gare d’Orry-la-Ville-Coye, on plonge presque immédiatement dans un petit chemin qui mène tout droit au cœur de la forêt de Chantilly, direction les étangs de Commelles.
Le parcours suit le GR1 et alterne agréablement entre sous-bois et clairières fleuries, avec une végétation variée et apaisante. En été, c’est un vrai bonheur : près de 10 km quasiment toujours à l’ombre, et aucune portion de route, ce qui permet de laisser son chien en liberté en toute sécurité.
Après 2 ou 3 kilomètres, de petits escaliers descendent vers les étangs. Dès les premières marches, on aperçoit le château de la Reine Blanche, délicatement posé au bord de l’eau.
Trois étangs se succèdent et offrent de superbes panoramas ; de petits sentiers permettent de varier les points de vue ou de raccourcir la boucle selon l’envie. Sur place, un panneau recommande de garder les chiens en laisse — un conseil avisé pour ceux qui pourraient être tentés de piquer une tête ! Vaïka, lévrier peu friand d’eau, n’a pas montré le moindre intérêt pour la baignade.
Ce samedi d’août, l’atmosphère était particulièrement agréable : quelques promeneurs, des cyclistes, des familles, des chiens… et uniquement de belles rencontres. L’endroit est propre, paisible, et les visiteurs semblent tous attachés à le préserver. En tant que femme seule sur ce parcours, je ne me suis jamais sentie en insécurité, ce qui rend l’expérience encore plus sereine et reposante.
Des crêpes en terrasse
Après avoir bouclé le tour des étangs, nous sommes revenues à notre point de départ pour déjeuner dans une petite crêperie repérée à l’avance, avec des tables installées au bord de l’eau : l'étang d'art.
Le cadre est enchanteur : calme, verdoyant, et parfait pour prolonger la pause nature. L’accueil a été chaleureux, et l’espacement entre les tables permettait de profiter du repas sereinement, même avec un grand chien. Vaïka a d’ailleurs eu droit à sa propre galette complète — un vrai festin pour elle !
Les prix sont raisonnables, autour de 25 € pour deux galettes très généreuses et une bolée de cidre, et la terrasse dispose d’une partie ombragée idéale en été.
Les serveurs, charmants, se sont montrés très attentifs… et Vaïka a une fois de plus volé la vedette, attirant sourires et compliments des touristes et du personnel.
